D’après une étude de l’Observatoire du moral immobilier réalisée en collaboration avec Kantar TNS, il y a presque le double d’acheteurs que de vendeurs. En effet, il y aurait environ 3,5 millions d’acheteurs contre 2 millions de vendeurs. C’est ce qui résume la situation du marché de l’immobilier.
Il y aurait presque le double d’acheteurs que de vendeurs.
Pour réaliser cette étude, l’observatoire du moral immobilier et Kantar TNS ont sondé environ 1300 futurs acheteurs ayant pour objectif de réaliser leur acte d’achat avant la fin de l’année. Les sondés trouvent qu’il y a un déséquilibre entre vendeurs et les acheteurs. Cette tendance est bien sûr réelle étant donné le déséquilibre entre les 3,5 millions d’acheteurs et les 2 millions de vendeurs.
Il faut aussi relativiser l’impact de cette tendance car nous avons aussi 33% des interrogés, soit un tiers, qui ne ressentent pas cette tendance entre l’offre et la demande dans le secteur de l’immobilier. De plus 68% des futures acquéreurs déclarent qu’ils pensent que c’est le bon moment pour acheter.
Les taux très intéressants expliqueraient qu’il s’agisse d’une période intéressante pour acquérir un bien immobilier.
L’agence, acteur essentiel de la transaction
Sur le marché immobilier, l’agence immobilière occupe une place importante, avec 61% des transactions effectués, 17% pour les particuliers et 5% pour les notaires. 11% des transactions se réalisent entre personnes se connaissant, telles que les amis, la famille ou les relations.
Au cours des 5 dernières années, les chiffres indiquent que 8 acquéreurs sur 10 ont investi dans une résidence principale, soit un taux de 81%. 11% des acheteurs sont intéressés par l’investissement locatif. La résidence secondaire arrive au troisième rang (7%).
Les clients sont satisfaits à l’égard de l’agent immobilier
L’étude met le point sur l’opinion des vendeurs à l’égard des agences immobilières. Les vendeurs qui font appel à un agent immobilier se disent « très satisfaits » (31%) ou « plutôt satisfaits » (57%), soit un niveau de satisfaction total de 90%.
Parmi les principaux critères de choix, nous citons : la réputation de l’agence et de son réseau (53%) ; la proximité (45%) ; la qualité du démarchage (28%) ; les services proposés par l’agence (23%) ; et l’estimation la plus élevée (12%).
Ainsi, il faut savoir que 42% des vendeurs font appel à une seule agence immobilière, 14% d’entre eux mandatent deux agences, 12% trois agences et 15% quatre ou plus.
En gros, la transaction immobilière est devenue une affaire de professionnels du secteur. Pour les vendeurs, l’intervention d’un spécialiste est un gage de sécurité.
La conséquence de la surreprésentation des acheteurs en immobilier
Certes, il y a de bonnes conditions pour procéder à l’achat, mais la transaction n’est pas simple à réaliser. Pourquoi ? La démultiplication des acheteurs donne une concurrence féroce sur le marché de l’immobilier en France. Résultat : le prix augmente, et pour cause ; la spéculation. Ainsi, les acheteurs revoient à la baisse leurs attentes.
La surface et la location sont donc revues à la baisse. A titre d’exemple, les prix explosent en centre-ville et devient abandonnés au profit des biens en périphérie.
A noter que la situation pourrait se stabiliser. Pourquoi ? Puisqu’il y a une augmentation du nombre d’acheteurs. Certains propriétaires peuvent avoir intérêt à mettre en vente leur bien immobilier.
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