Une margeur partie des français serait prêt à faire attention à l’impact environnemental de leur logement. Cependant 36% d’autres eux estimeraient que leurs éventuels efforts n’auraient aucun impact. Nous faisons le point !
Seulement un tiers des Français pense que les efforts qu’il pourrait entreprendre auraient un impact insignifiant.
Ce que disent les études !
D’après une étude ING international Survey, faite en partenariat avec l’Ipsos, 50% des français se sentiraient touchés par l’impact environnemental. Il faut rationaliser cette statistique car un certain scepticisme prédomine toujours. En effet plus des trois quarts des français affirment qu’il est possible de réduire l’impact sur l’environnement ce qui est moins que nos voisins européens.
De plus, seulement d’un tiers des Français pense que les efforts qu’il pourrait entreprendre auraient un impact insignifiant. Par ailleurs, seulement 64 % des Français disent essayer de conserver un impact environnemental faible de leur logement, contre 70 % des Européens et 80 % des Italiens. Nous constatons également que les Français et les Européens pointent davantage du doigt « les autres » qu’eux-mêmes : 1 sur 3 pense que son voisin ne se sent pas concerné par la question environnementale.
Les français sont prêts à agir, mais !
Les français se sentent concernés par l’impact environnemental de leur logement et ils sont prêts à agir, mais sous certaines conditions. Selon les résultats de la même étude, 75% de la population française veut réduire cet impact, mais si tout le monde collabore. Mais quand il s’agit de mener des actions à son petit niveau, la population est beaucoup moins ambitieuse.
C’est bien d’avoir des intentions, mais un à moment donné, il va falloir passer à l’acte. Selon l’étude, 64% des français indiquent essayer d’avoir un impact environnemental limité, mais un enquêté sur deux affirme qu’il ne pourrait faire plus d’efforts. D’ailleurs, seuls 42% de la population font attention au fait que le logement ait été rénové ou non au cours des 5 dernières années, quand ils souhaitent acheter ou louer. 49% d’entre eux vérifient la facture moyenne d’énergie au moment de prendre la décision.
16% des émissions de CO2
Selon les résultats de l’étude, il semble que les Français pensent que les voisins pourraient faire plus. Quand on leur pose la question à propos des raisons qui empêchent les autres à réduire impact environnemental de leur logement, ils citent :
- le manque d’argent (59%) ;
- le manque de connaissance (34%) ;
- et le manque de volonté de changer (33%) ;
- les autres disent que ce n’est pas de leur responsabilité (31%) ;
De plus, 73% des Français sondés indiquent qu’ils ne sont pas d’accord avec le fait que leur habitation a un impact significatif sur l’environnement. 57% des enquêtés disent qu’ils font des efforts, tels que le recyclage par exemple, sachant que 28% affirment qu’ils sont déjà mis en place des actions pour réduire l’impact. 23 % des sondés indiquent que les autres habitations ont plus d’impact que le leur, et 16 % pensent que leur logement n’a pas beaucoup d’impact.
Selon les chiffres partagés par le ministère de la Transition écologique en 2013, « l’énergie consommée dans les logements génère l’émission de 57 millions de tonnes de CO2, soit 16% du total des émissions nationales ». Les chiffres augmentent année après année. Entre 1999 et 2013, la consommation finale d’énergie du secteur résidentiel et les émissions de gaz à effet de serre ont diminué (respectivement -6 % et -4 %) alors que le nombre d’habitations continue d’augmenter (+17 %).
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